Méditation dans la piscine

RDV à 19H pour les voitures. Longue route avant d'arriver au domicile de l'amie, l'ambiance devient très orageuse.
Sujet déclenchant : une des mamans présentes dans la voiture expliquait que son enfant et ses copains avaient créer des initiales RTVA (Racontes Ta Vie Ailleurs !) [Je trouve que c'est peu brutal quand même !]
Miss "prise de tête" est partit au quart de tour. Pour elle, l'amitié n'a pas de limite [même si ton interlocuteur raconte sa vie pendant des heures] sinon c'est de l'intolérance. Tout le monde dans la voiture pensent qu'elle se trompe. Chacun a ses limites et on ne peut pas donner plus d'écoute et d'amour que ce qu'on peut.

Arrivées là-bas, on s'installe dans le salon pour une première méditation sur le thème du chakra de la gorge, celui de la communication. L'initiatrice de la soirée propose un premier tour de parole -> Hou là ! qu'est ce que je vais pouvoir dire ? inquiètude passagère. Arrive mon tour : "Bonsoir ... en ce moment j'essaye de profiter à fond de l'instant présent et ... je suis très heureuse d'être ici" et je me suis vite débarrasser du bâton de paroles ...

Note pour plus tard : penser à être moins coincée sinon je ne pourrais pas profiter de chaque instant !

Ensuite, 1ère méditation sur le chakra. Ce qui m'a marqué, c'est la difficulté d'accepter de se faire aimer des autres.

Depuis la terrasse, on voyait tout Lyon, sous la nuit étoilées avec la pleine lune en cadeau. On a eu l'idée de se prendre par la main et d'envoyer des pensées d'amour et de paix à l'agglomération lyonnaise qui était sous nos yeux. Chacun respirait à son rythme et dans l'expiration émettait un son qui venait du ventre : "Ooooohmmmm", "Aaaaaaah". Tantôt calme, tantôt très puissant quand on était toutes en même temps suivant les hasards des souffles.
Avis aux voisins, soirée bizarre !

Méditation dans la piscine : On se déshabille. Certaines ont décidés d'être nue, c'est pas mon cas. J'ai tjrs du mal avec la comparaison, le jugement porté sur moi. Je suis morte de froid.
Le CD dans le lecteur. La voix masculine nous demandait de nous replonger lorsqu'on était enfant, qu'on avait fait des rêves de sa vie future, qu'il ne faut pas arrêter de rêver et de les accomplir. J'ai ressentis le besoin de prendre soin de mon ventre, comme si je faisais la paix avec mon ventre et mon utérus. Je me balançais dans l'eau tout en caressant mon ventre. Je n'aurais pas d'autres enfants, soit. C'est parfois dur à accepter mais c'est ainsi.

Un vœu : chères femmes n'abusez pas des IVG. Merci.